Lexique des termes protohistoriques et antiques

Ânkh : hiéroglyphe égyptien signifiant « vie », et fréquemment représentée dans l’iconographie.

Cartouche : symbole hiéroglyphique ovale et fermé par trait qui contient le nom d’un pharaon.

Démotique : écriture courante de l’égyptien ancien, issue de la simplification des hiéroglyphes. Probablement issue des réformes des pharaons de l’époque saïte (VIIe siècle avant notre ère), elle se diffuse à toute l’Égypte et relègue l’usage de l’écriture hiératique aux textes religieux. On n’en trouve plus trace après 452 de notre ère.

Domus : à l’origine demeure urbaine d’une famille durant l’antiquité romaine, le terme désigne à la fin de la République et sous l’empire la villa romaine des classes sociales les plus aisées.

Hache à douille : type de hache, creuse, qui était largement répandue dans l’Europe protohistorique de l’âge du bronze final et du début de l’âge du fer.

Hypocauste : système de chauffage par le sol, fréquemment utilisé par les Romains dans les thermes et les bains.

Mithræum : sanctuaire consacré au dieu indo-iranien Mithra, dont le culte fut très populaire durant les derniers siècles de l’empire romain.

Nomarque : gouverneur d’une province (appelée nome, du grec nomos signifiant district) de l’Égypte antique.

Opus spicatum : type de pavement ou de mur construit avec des briques ou des pierres plates disposées alternativement en épis.

Ouchebtis : statuettes funéraires, nombreuses dans les tombes égyptiennes, représentant les serviteurs qui remplacer le mort dans les travaux de l’au-delà.

Satrapie : province de l’empire perse achéménide, gouvernée par un satrape.

Solidus : monnaie romaine en or apparue au IVe siècle, qui subsista jusqu’au XIe siècle dans l’empire byzantin. Ancêtre du sou, son exceptionnelle stabilité au cours des siècles en fit longtemps une référence pour les échanges commerciaux.

Vases canopes : dans l’ancienne Égypte, le processus de momification exigeait de retirer les organes internes. Embaumés, certains viscères devaient accompagner le défunt dans ces vases qui, au nombre de quatre, recevaient chacun un viscère : foie, estomac, poumons ou intestins.

 

 

Retour vers la page d’accueil