Les plus récentes découvertes de l’archéologie sous-marine
Les fonds marins sont des gisements archéologiques très importants. Non seulement s’y trouvent des millions d’épaves, mais le changement des littoraux, les séismes et autres catastrophes naturelles ont parfois submergé des villages ou des villes entières. Discipline à part entière, l’archéologie sous-marine dévoile ainsi des pans entiers de notre histoire; Suivez l’actualité et les plus récentes découvertes sous les eaux des océans, mers, lacs et rivières autour du monde.
Découvrez les dernières découvertes des archéologues dans les mers et océans du monde entier.
Une structure romaine submergée de 50 mètres de diamètre découverte sur la côte d’Etrurie.
Des archéologues italiens ont identifié des vestiges d’une grande structure romaine submergée près de Campo di Mare, sur la côte ouest de l’Italie. Des études antérieures menées en 2021 avaient déjà permis de découvrir une colonne en marbre cipollin, ce qui a conduit à la découverte de cette structure circulaire de 50 mètres de diamètre.
Selon les experts, il s’agit d’un pavillon appartenant à une villa romaine, dont l’étendue reste encore à découvrir. Pour le moment, les fouilles menées sur place par les archéologues sous-marins ont permis d’identifier deux ceintures de murs en briques construits avec une double couche de briques triangulaires et de mortier.
L’équipe a mis au jour des sols en opus spicatum (« travail en pointes »), un type de construction en maçonnerie de briques posées en chevrons. À l’époque romaine, ce motif était principalement décoratif et était généralement utilisé pour le pavage, bien qu’il ait également été occasionnellement utilisé pour le remplissage des murs.
Des traces d’opus signinum ont également été mises au jour. Il s’agit d’une forme de béton romain qui utilise de petits morceaux de pots cassés, y compris des amphores, des tuiles ou des briques. L’opus signinum est principalement utilisé pour son imperméabilité et sa résistance à l’humidité. Il était notamment employé dans des bâtiments tels que les bains romains, les aqueducs et les citernes.
Un casque médiéval tardif découvert au large des côtes de Sicile
Avril 2024.
Des archéologues sous-marins de l’Université de Naples ont récupéré un casque médiéval tardif immergé dans la mer près de Vendicari, une petite île inhabitée sur la côte sud-est de la Sicile. Les seuls vestiges d’activité humaine sur l’île sont les ruines d’une usine de thon, construite par le baron Modica Munafò au XIXe siècle. Mais dans le cadre d’une étude visant à trouver des preuves de patrimoine culturel submergé autour de l’île, le casque a été découvert à une profondeur de 5 mètres. Selon les chercheurs, il s’agit d’un cabasset, un type de casque porté par l’infanterie et la cavalerie légère du milieu du XVIe siècle et jusqu’au XVIIe siècle. Le terme de cabasset pourrait venir du mot espagnol « cabeza » signifiant tête. Les archéologues prévoient de poursuivre leurs recherches pour déterminer si le casque est une découverte isolée, ou en relation avec le site d’une épave encore à découvrir.
Crédits photographiques : Salvo Emma
Un navire de guerre britannique du XVIIème siècle découvert dans le parc national de Dry Tortugas
Mars 2024.
Des archéologues ont identifié les vestiges immergés du HMS Tyger, un navire de guerre britannique du XVIIIème siècle, dans le parc national américain de Dry Tortugas, situé dans les Florida Keys, un archipel de petites îles au sud-ouest de la Floride.
Lancé en 1647 à Woolwich, en Angleterre, le HMS Tyger était une frégate de quatrième rang, et le troisième navire de la Marine royale à porter ce nom. Le navire a subi plusieurs restaurations et a servi pendant presque un siècle. Il a notamment participé au siège de Colchester durant la guerre civile anglaise et aux deux premières guerres anglo-néerlandaises.
En 1741, le HMS Tyger reçoit l’ordre de se rendre à Cuba sous le commandement du capitaine Edward Herbet, avec pour mission de bloquer les navires espagnols en route vers le Mexique, La Havane, Cuba et Vera Cruz. Mais alors qu’il naviguait entre La Havane et Vera Cruz, le navire s’est échoué sur un récif en 1742. L’équipage a été contraint d’abandonner le navire et à établir un campement sur Garden Key, une petite île à proximité. Selon les registres du navire, l’équipage a essayé de le renflouer, mais il a finalement coulé dans des eaux peu profondes à cause des dommages subis en s’échouant.
L’équipage est resté livré à lui-même durant 66 jours sur Garden Key, mais a finalement réussi à construire des embarcations de fortune à partir des débris du HMS Tyger, et à naviguer sur presque 1000 kilomètres au travers d’eaux ennemies pour atteindre Port Royal, en Jamaïque. Cette ville, connue pour être le cœur battant de la piraterie dans les Caraïbes, avait été presque complètement détruite par un séisme au XVIIe siècle.
C’est en 1994 que le site de l’épave a été découvert pour la première fois par des chercheurs du parc national de Dry Tortugas. En 2021, de nouvelles recherches ont permis de découvrir cinq canons à environ 457 mètres du site. En se basant sur la taille des canons, et le fait que l’emplacement correspond aux sources historiques, les chercheurs ont pu identifier l’épave comme étant celle du HMS Tyger.
Les découvertes archéologiques sont passionnantes, mais relier ces découvertes au registre historique nous aide à raconter les histoires des personnes qui nous ont précédés et des événements qu’elles ont vécus. Cette histoire particulière est celle de la persévérance et de la survie. Les parcs nationaux aident à protéger ces histoires inédites lorsqu’elles sont mises en lumière. »
James Crutchfield, directeur du parc national
L’épave du HMS Tyger et les artefacts associés relèvent de la juridiction du gouvernement britannique conformément au traité international concernant les épaves militaires, ce qui signifie qu’ils sont la propriété souveraine du Royaume-Uni.
Crédits photographiques : Brett Seymour.
Une étude sous-marine autour de l’île grecque de Kassos révèle 10 épaves
Une étude menée entre 2019 et 2023 dans la zone marine entourant Kassos, l’une des îles du Dodécanèse, a permis de découvrir dix épaves et de nombreux objets sous-marins. Sous l’égide de la Fondation nationale de la recherche, en collaboration avec le ministère grec de la Culture, une équipe de plongeurs a exploré les fonds marins jusqu’à 47 mètres de profondeurs. Les dix épaves retrouvées remontent à des époques très diverses, allant de la préhistoire aux périodes byzantine et ottomane en passant par les périodes hellénistique et romaine. L’épave la plus ancienne remonte à environ 3 000 avant notre ère, tandis que la plus récente date de la Seconde Guerre mondiale, tandis que les cargaisons provenaient d’Espagne, d’Italie, d’Afrique et des côtes d’Asie Mineure.
Les chercheurs ont pris plus de 20000 photographies sous-marines des sites des épaves et des objets visibles, permettant une reconstitution numérique qui fournira une mine de données pour des études ultérieures d’experts dans plusieurs domaines associés. Parmi les objets les plus remarquables retrouvés figurent une ancre en pierre de la période archaïque, des amphores, des vases à boire et des flacons en terre sigillée de la période romaine.
Crédits photographiques : Ministère de la Culture grec
Une étude met au jour des vestiges romains immergés au large de Portoroz en Slovénie
Mars 2024.
Des archéologues de l’Institut d’archéologie sous-marine (ZaPA) slovène ont découvert des vestiges romains submergés au large de Portorož, en Slovénie.
Portorož, qui signifie « port des roses », est situé au bord de l’Adriatique, sur une petite péninsule de la municipalité de Piran. Les Romains annexent cette zone entre -178 et -177 et des résidences rurales (appelées villae rusticae) y sont établies. Les recherches des archéologues étudiant une petite zone côtière a permis la découverte des couches submergées de l’époque romaine, contenant une importante quantité de céramiques, notamment des amphores et de la vaisselle importée. Ils ont aussi retrouvé de nombreux pieux en bois et deux mâts de bois datant des IIIe et IVe siècles de notre ère, qui témoignent de la présence d’un petit port doté d’un amarrage et d’une structure en bois durant l’antiquité.
Des études antérieures sur le littoral avaient déjà révélé les traces d’un établissement submergé romain. Une étude réalisée en 2004 avait permis de découvrir une ferme piscicole toute proche de cette zone.
Découverte d’un nouvel élément architectural immergé dans la grotte bleue de Capri
Février 2024.
De récentes études sous-marines, menées par la Surintendance de l’archéologie, des beaux-arts et du paysage de la région métropolitaine de Naples, ont permis de découvrir un bloc de pierre ouvragée submergé reposant sur le fond marin de la grotte bleue. Cette grotte marine située sur la côte de l’île de Capri est célèbre pour ses eaux bleues brillantes. De grandes dimensions, elle était le lieu de baignade privé de Tibère (14-37) à l’époque romaine. Cet empereur, voulant s’éloigner de Rome, avait choisi Capri comme lieu de villégiature et y possédait douze villas impériales somptueuses où il abritait ses plaisirs. La grotte bleue était probablement connectée à la villa de Damecuta voisine. Tibère avait fait aménager dans la grotte un nymphée, orné de diverses statues dont des représentations de dieux romains. Plusieurs statues ont été découvertes en 1964, puis des socles de statues en 2009.
Au Canada, des archéologues sous-marins récupèrent des objets de l’équipage du HMS Erebus, un navire de l’expédition Franklin.
Janvier 2024.
Une équipe d’archéologues sous-marins de Parcs Canada a retrouvé des objets personnels appartenant à l’équipage du HMS Erebus.
Le HMS Erebus a été construit en 1826 par la Royal Navy dans les chantiers navals de Pembroke, au Pays de Galles. Il s’agissait d’un bombardier de classe Hecla réaménagé, qui a été utilisé pour explorer l’Arctique et l’Antarctique lors de l’expédition Ross de 1839-1843 (Antarctique) et de l’expédition Franklin de 1848 (Arctique), qui s’est soldée par un tragique échec.
L’expédition Franklin avait pour mission de traverser les dernières sections non naviguées du passage du Nord-Ouest dans l’Arctique canadien, mais l’expédition a connu un désastre après que le HMS Erebus et le HMS Terror se soient retrouvés pris dans les glaces près de l’île du Roi-Guillaume.
Après une année passée prisonniers des glaces, les équipages ont abandonné leurs navires pour tenter de traverser à pied la banquise afin de rejoindre le continent canadien, mais ils sont tous morts au cours de ce long périple d’environ 300 km.. En 2014, les restes engloutis du HMS Erebus ont été découverts par l’expédition canadienne du détroit de Victoria dans la baie de Wilmot et Crampton, située à l’ouest de la péninsule d’Adélaïde.
Au total, les plongeurs ont effectué 68 plongées pour étudier le site de l’épave, récupérant des centaines d’objets et prenant des milliers d’images en haute résolution. Parmi les artefacts repêchés, ils ont ramené à la surface des objets liés à la navigation et à la science, notamment une règle parallèle, un thermomètre intact, une couverture de livre en cuir et une canne à pêche avec un moulinet en laiton. L’équipe a trouvé ces objets dans la cabine d’un officier et pense qu’ils appartenaient au sous-lieutenant Henry Dundas Le Vesconte.
On a également trouvé une chaussure ou une semelle de botte en cuir, des bocaux de stockage et un flacon pharmaceutique scellé dans ce que l’on pense être le garde-manger de l’intendant du capitaine. Les fouilles se sont poursuivies dans une cabine attribuée au troisième lieutenant James Fairholme, révélant une collection de fossiles non identifiés qui complètent les découvertes de la saison 2022.
Les fouilles menées dans le gaillard d’avant (où vivait la majeure partie de l’équipage) ont aussi permis de découvrir de nombreux d’objets tels que des pistolets, des équipements militaires, des chaussures, des bouteilles médicinales et des pièces de monnaie.
Ces objets permettront de rassembler plus d’informations sur l’expédition Franklin de 1845, y compris la technologie navale, le travail scientifique et la vie à bord du navire.
L’expédition Franklin demeure l’un des mystères les plus populaires du dix-neuvième siècle. Cependant, grâce au travail important de Parcs Canada et de ses partenaires inuits, des pièces de ce mystérieux puzzle sont récupérées, ce qui nous permet de mieux comprendre les événements fascinants de cette incroyable expédition.
Steven Guibeault, ministre de l’environnement et du changement climatique, ministre responsable de Parcs Canada.
Deux ancres de l’époque grecque archaïque retrouvées au large de Syracuse, en Sicile.
Novembre 2023.
Lors d’une opération des autorités italiennes, deux ancres en pierre datant de la période archaïque grecque (entre -800 et -480) ont été découvertes dans les fonds marins au large de Syracuse, en Sicile. Durant l’antiquité, et particulièrement durant la période archaïque, Syracuse était une cité et un port importants, avec des liens commerciaux étroits avec les cités de Grèce.
L’opération de vérification et d’étude a été déclenchée par un citoyen qui a informé les autorités compétentes de la présence des ancres en pierre dans cette zone. Au cours des recherches, les deux objets ont été identifiés à une profondeur de 15 mètres et documentés par une étude photogrammétrique tridimensionnelle. Elles étaient situées à proximité l’une de l’autre sur un fond rocheux mélangé à des herbiers de posidonies. Il s’agit d’une ancre de forme ovoïde (gravité avec un trou distal) et d’une ancre lithique à trois trous (gravité et douille) d’une taille d’environ 70 centimètres.
Les plongeurs ont également inspecté une surface d’environ 250 m² aux alentours afin de confirmer la présence d’autres traces archéologiques.
Ce type d’intervention confirme l’importance de la collaboration entre les organismes publics et les forces de l’ordre pour la sauvegarde du patrimoine culturel. La collaboration des particuliers est également très précieuse. Au fil des ans, elle a permis d’identifier de nombreux objets, dans le seul but de récupérer et de mettre en valeur notre patrimoine culturel. »
Francesco Paolo Scarpinato, conseiller régional pour le patrimoine culturel et l’identité sicilienne
Des nucléus d’obsidienne récupérés par les plongeurs italiens sur une épave du néolithique près de Capri.
Des archéologues sous-marins sont intervenus sur le site d’une épave néolithique, à une profondeur d’environ 40 mètres au large des côtes de Capri. Cette île méditerranéenne, située non loin de Naples, est connue pour ses magnifiques paysages et fut le séjour de villégiature des empereurs romains. Cependant, son histoire antérieure, et particulièrement à l’époque néolithique, est assez mal connue.
La mission archéologique a permis de récupérer de nombreux nucléus, c’est à dire des blocs de pierre taillé afin d’en détacher des éclats, dispersés sur une zone assez vaste. Certains sont de taille importante : l’un d’entre eux mesure ainsi 28 cm de long sur 20 de large, et 15 de haut. Il pèse près de 8 kg et présente des traces évidentes de ciselage sur sa surface.
L’obsidienne est une pierre volcanique vitreuse formée par un refroidissement rapide de la lave. Elle est généralement noire dure et tranchante. Ces caractéristiques en ont fait une pierre fréquemment utilisée pour la fabrication d’objets, tout comme le silex. La découverte de l’épave témoigne que des échanges avaient lieu pour acheminer ce matériau vers des zones qui n’en disposaient pas localement.
Les autorités prévoient d’autres missions de récupération, et insistent sur la nécessité d’effectuer une étude approfondie du fond marin pour vérifier la présence éventuelle de la coque de l’épave ou d’autres matériaux provenant de la cargaison, dans un contexte de fouille assez difficile à cause de la profondeur.
Entre 30000 et 50000 pièces de bronze d’époque romaine retrouvées au large des côtes de la Sardaigne.
Novembre 2023.
Découvert par hasard par un plongeur, ce trésor est la plus importante découverte numismatique de ces dernières années et compte plus des dizaines de follis, une monnaie introduite par les réformes monétaires de Dioclétien vers 292. Les pièces, parfaitement préservées dans leur immense majorité, datent toutes au IVe siècle et seraient liées à la présence d’une épave sur le site.
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Une rare épave de l’époque hellénistique pillée au large de Cannes, en Méditerranée.
Avril 2022.
En 2017, une épave gisant à une vingtaine de mètres de profondeur au nord de l’île Sainte-Marguerite, dans l’archipel de Lérins, était identifié. Des sondages menés en 2017 et 2019 ont confirmé son intérêt archéologique exceptionnel : il s’agit des restes d’un navire du IIe siècle avant notre ère, bien conservé, chose très rare pour cette période. Par conséquent, les archéologues du DRASSM (département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) avaient programmé une véritable campagne de fouilles pour profiter de cette opportunité d’étudier à la fois la coque en bois du navire et sa cargaison.
Malheureusement, lors de son commencement, les archéologues ont constaté qu’un « important » pillage avait eu lieu sur le site, et les autorités françaises ont confirmé une « opération structurée » et un pillage « récent » et même « encore en cours », après avoir retrouvé des éléments matériels et des outils utilisés par les pilleurs. Le bilan est lourd, et de nombreuses amphores ont été prélevées en toute illégalité sur l’épave. Outre ces pertes s’ajoutent les dommages infligés au site lui-même, qui entraînent une perte d’information scientifique et historique, et rendent l’étude du site plus complexe, voire impossible.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie et d’importants moyens sont mobilisés pour une opération de sauvetage d’urgence. Pour l’heure, la zone est par ailleurs interdite au mouillage et à la navigation.
Étude archéologique de la cité maya submergée de Samabaj dans le lac Atitlán au Guatemala.
Avril 2022.
Le lac Atitlán est un lac d’origine volcanique, remplissant une énorme caldeira formée par une éruption survenue il y a 84000 ans. A l’époque préclassique tardive (entre -400 et 250 de notre ère), les Mayas ont établi une importance colonie sur un îlot du lac, comprenant notamment des temples, des places et des habitations. Or un événement naturel lié à l’activité volcanique se serait produit à un moment donné, entraînant la submersion de cette cité, connue sous le nom de Samabaj. Aujourd’hui, ses vestiges reposent à une profondeur comprise entre 12 et 20 mètres. Ce n’est d’ailleurs pas le seul site submergé du lac Atitlán : une douzaine d’autres sont connus, notamment à Chiutinamit.
Une nouvelle étude de restes de Samabaj, effectuée par une équipe d’archéologues de l’INAH (Instituto Nacional de Antropologia e Historia), a documenté les ruines de la cité afin de comprendre l’ampleur de son peuplement et le processus d’affaissement qui a entraîné sa submersion, en vue de sa future préservation. Les recherches ont permis de localiser plusieurs nouveaux bâtiments, et de retrouver des stèles et des céramiques. Grâce à ces données, les chercheurs ont pu délimiter les structures et commencer à établir une carte planimétrique de la ville, et considèrent que celle-ci occupait une surface d’environ 200 mètres sur 300 (soit environ 6 hectares).
A terme, il est prévu de créer un centre culturel permettant de visiter le site englouti grâce à une reconstruction numérique.
Et d’autres découvertes plus anciennes faites par les archéologues sous les eaux :
Trois épaves romaines et autres trésors découverts près d’Alexandrie en Egypte.
Le plus ancien astrolabe connu retrouvé dans l’épave d’un navire de Vasco de Gama.
Découverte d’une forteresse de l’âge du fer submergée dans le lac de Van en Turquie.
Découvertes d’épaves et des ruines submergées du port antique de Délos.
La tragédie de l’expédition Franklin bientôt élucidée ?
Sur les traces de Port-Royal, cité pirate engloutie des Antilles.
Découvertes d’une épave du XIXe siècle entre la Suède et la Finlande.
La plus ancienne cogue connue repérée dans la mer Noire ?