La capitale italienne est l’une des villes européennes dont le patrimoine archéologique est l’un des plus importants, non seulement du fait de l’ancienneté de son occupation, mais aussi par son importance historique majeure durant des siècles, ainsi que de son extension à l’époque antique, puis médiévale.
Son sous-sol est ainsi une véritable mine d’or pour les archéologues – mais complique nécessairement le moindre chantier, car creuser n’importe où à Rome signifie forcément mettre au jour un pan de son histoire.
Retour sur les dernières découvertes archéologiques dans la ville éternelle.
Octobre 2020 : ouverture au public des restes d’une domus sur l’Aventin.
Les archéologues sont parvenus à comprendre l’histoire complexe de cette maison, réaménagée de nombreuses fois, et à dégager ses somptueuses décorations.
Février 2020 : découverte du tombeau de Romulus?
C’est ce que pensent les archéologues qui ont mis au jour dans le forum romain, sous les escaliers de la Curie (où se réunissait le Sénat républicain) une chambre souterraine qui aurait abrité le tombeau de Romulus, le fondateur et premier roi légendaire de Rome.
Le chantier de la ligne C du métro, source de découvertes à répétition:
en mars 2018, les vestiges d’un complexe militaire et d’une villa attenante, peut-être de son commandants, sont exhumés dans le quartier du Latran.
en avril 2017, les restes du plus vieil aqueduc romain, vieux de 2300 ans, étaient mis au jour.
Une partie des découvertes archéologiques effectuées sur le tracé du métro est d’ailleurs exposée dans certaines stations-musées.
Printemps 2017: mise au jour du cimetière juif médiéval du Trastevere.
Ses vestiges rappellent l’importance de cette communauté, protégée par certains papes au Moyen-Âge.